Résumé de l'éditeur
Issu d’un colloque de Cerisy consacré en 2015 à Gilles Deleuze, cet ouvrage
expose les efforts joints de la jeune génération de chercheurs et ceux de
ses aînés pour tenter, à partir d’une multitude de points de vue, de rendre
compte de la fascination qu’exerce cette pensée, et de l’importance qu’y
prend aussi, parallèlement aux personnalités de Deleuze et de Guattari, ce
personnage créé entre eux comme un tiers, une « fonction » : D&G. Attaché,
dès avant 1953, à restituer des processus, des actes, des mouvements, des
transformations, pour remplacer les substances, arrêts sur image,
interprétations et représentations, Deleuze n’a cessé de suivre deux lignes
qui, échappant au « transcendant » et répondant à une nouvelle théorie du
signe, ne cessent de « bifurquer » tout en conservant leur mouvement infini : 1)
la ligne de vie et de pensée, qui expérimente les multiplicités,
c’est-à-dire manifeste et prend en compte librement l’éclair issu de la
rencontre aléatoire entre singularités chargées d’une différence de
potentiel ; 2) la ligne de l’art, qui agence les multiplicités,
c’est-à-dire produit, « involontairement » et « à côté », des blocs de vie
indépendants, à la fois créateurs et propageant un esprit et un acte de
résistance. Cette double direction de recherche s’est afirmée dans la
rencontre avec Guattari. Elle inspire aujourd’hui cet ouvrage.
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