Résumé de l'éditeur
Les 98 poèmes de Barnabas font écho aux 105 poèmes de Made in Eden
(éditions Atelier de l’agneau, 2018), voyage à travers le territoire
intime, sous l’entité microcosmique d’un immeuble, où chaque appartement
pouvait être un poème, chaque pièce une excavation dans l’espace du corps
poétique, chaque habitant une part d’un seul individu, un repli de
lui-même, un revers de l’entendement à exhiber ou à cacher, c’est selon.
L’oeuvre d’Aldo Quereshi se construit en strates de recueil en recueil. Il
n’y a pas de temps au poème, chacun étant l’immédiateté grouillante. Les
corps se chosifient, leur usage est intempestif. l’espace du poème est
celui de la circulation entre les corps, stratégie d’évitement, et, dans
l’espace créé (souvent avec ironie) exhumer ce qui n’est pas d’usage, ce qui ne sert à personne,
la langue peut-être, dans son attente, sa tromperie, sa vérité surgissant
du hasard. Une conscience, toujours la même ou différente, on ne sait, se
heurte à « quelque chose du quotidien ». Interrogation, confrontation,
réflexion, qu’importe, c’est le langage qui compte, et sa rencontre avec
une forme de réel, peut-être celle qu’il crée d’ailleurs, qui l’émiette.
L’impression d’ensemble est de voir dans un miroir brisé.
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