Résumé de l'éditeur
Le 24 juin 1948, Roger Martin du Gard avait écrit à André Gide : «Camus
[…] est celui de sa génération qui donne le plus grand espoir. Celui
qu’on peut ensemble admirer et aimer.» Dix ans plus tard, à la mort du
romancier des Thibault, Camus note sobrement dans son Cahier : «On pouvait
l’aimer, le respecter. Chagrin.» En Martin du Gard, Camus apprécie
l’expérience d’un généreux aîné apte à conseiller, à comprendre sans
condamner. Camus illumine les dernières années du vieil homme si prompt à
douter de lui-même. Par sa révolte lucide et la riche variété de sa
palette, il prouve à Martin du Gard que l’on peut s’inscrire sans en rougir
dans la lignée d’un humanisme dont Jean Barois et Les Thibault furent naguère tributaires.
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