Résumé de l'éditeur
De tous les mouvements d’avant-garde nés entre la fin du XIXe siècle et le
début du XXe, la Sécession viennoise représente la plus importante rupture
dans le monde de l’art. L’oeuvre de Klimt, qui marque la naissance de
l’expressionnisme viennois, est née de cette vision nouvelle de la pensée.
Si le peintre s’est d’abord livré à un vaste cycle de grandes allégories où
la sexualité est symbolisée de manière ornementale, il va également créer
un ensemble de dessins – plus de 6 000 – prenant pour seul objet le corps
de la femme. Cette autre partie de son oeuvre, beaucoup moins connue,
révèle chez l’artiste une fascination sans limite du corps dénudé et du
sexe offert au regard. Aucun peintre avant lui n’a su explorer son propre inconscient en représentant
l’appel du plaisir, le voyeurisme enfin libéré de tout jugement, la beauté
d’Éros, origine de tous les mythes. Cet ouvrage est publié à l’occasion de
l’exposition « Gustav Klimt, papiers érotiques » (musée Maillol, Paris, du
9 mars au 2 juin 2005). Première manifestation exclusivement consacrée à
cette partie de son oeuvre, elle réunit plus de 150 dessins provenant en
grande partie des plus importants musées autrichiens et de grandes
collections privées ; certains d’entre eux n’ont jamais été exposés.
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