Résumé de l'éditeur
Il existe une relation quasi filiale entre Flaubert et Maupassant. Le
premier a 52 ans quand débute cette correspondance, le second 23 ans. Ils
ne se quitteront plus jusqu’à la mort de Flaubert, en 1880. Ainsi, cette
correspondance permet de suivre Flaubert dans les sept dernières années de
sa vie et Maupassant dans ses sept premières années en littérature. Flaubert s’intéresse d’abord à lui parce qu’il est le neveu d’Alfred Le
Poittevin, son ami d’enfance. De cette relation va naître une véritable
amitié que traduit fidèlement ces lettres. Comme l’écrit la préfacière, « tous deux éprouvent du mépris pour la
masse, l’esprit bourgeois, l’égalitarisme, le suffrage universel, la
soutane ; et tous deux se délectent à la lecture des grands auteurs. La détestation de la médiocrité et l’amour de la littérature les
réunissent ». Par certains côtés, Flaubert tient avec Maupassant le rôle que tenait
George Sand avec lui, celui d’un « conseiller de vie » plus qu’un esthète.
Cette correspondance est un morceau de vie partagé entre deux génies.
Avis de lecture
Il n’y a pas encore d’Avis de lecture.