Résumé de l'éditeur
Face à des signaux pourtant alarmants – tensions sur les ressources
énergétiques et les matières premières, effondrement de la biodiversité,
érosion ou artificialisation accélérée des sols, pollutions généralisées,
changement climatique. on cherche à nous rassurer. Les technologies «
vertes » seraient sur le point de sauver la planète et la croissance. On
nous dit que nous serions à l’aube d’une quatrième révolution industrielle
: connectés en réseaux intelligents, nous deviendrons tous producteurs –
stockeurs d’énergies renouvelables -, et que les nanotechnologies et les
matériaux « bio-sourcés » permettraient de répondre à la pénurie, les « fab
lab » et les imprimantes 3D s’apprêteraient à bouleverser le système de
production, etc. Pour sauver la planète, toujours plus d’innovation, plus de « high tech » et plus de complexité ? Ce livre démontre la fausseté de ces
promesses. Il propose, pour sortir de l’impasse, de prendre le contre-pied
de la course en avant technologique pour se tourner vers les « low tech »,
les « basses technologies ». Il ne s’agit pas de « revenir à la bougie »,
mais de conserver un niveau de « confort » et de civilisation agréables
tout en évitant les chocs de pénuries généralisées. Une société soutenable,
fondée sur les basses technologies, mobilisera fortement les savoirs,
l’innovation et la recherche, mais orientés par des finalités différentes
d’aujourd’hui. Philippe Bihouix est ingénieur. Il est coauteur de l’ouvrage Quel futur
pour les métaux (EDP sciences, 2010), qui traite de la finitude des
ressources minières et de son étroite interaction avec la question
énergétique.
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