Résumé de l'éditeur
Vin au naturel, vin naturel, vin nature : l’idée est d’abord de marquer la
rupture avec la viticulture intensive, aussi peu respectueuse du sol, de la
plante et du terroir que du consommateur. Cette idée prospère sur le
terreau d’une viticulture globalement soumise aux exigences productivistes
de l’industrie agroalimentaire, et jugée comme telle inacceptable par une
part non négligeable des vignerons de France et d’ailleurs. Le vin « naturel » rejoint la notion de culture « biologique », mais avec un
projet étendu à l’ensemble du processus de production du vin, de la vigne à
la mise en bouteille, associant ainsi dans une même démarche le travail du
viticulteur et celui du vinificateur, réunis en une seule personne : le
vigneron. Le vin « naturel » résulte du choix d’une agriculture qui s’adapte aux écosystèmes,
à l’opposé d’une industrie agroalimentaire qui veut adapter les
écosystèmes. Loin de la conception industrielle qui use et abuse des engrais, des
pesticides, des levures et bactéries « sélectionnées », du sucre de
chaptalisation, du soufre, des acidifiants, etc., il est donc question de
la prise en compte de cette matière vivante qu’est le vin. Alors que
beaucoup d’approximations entourent l’idée de vin « naturel », ce livre
essentiel apporte un éclairage précis, synthétique et documenté pour :
savoir de quoi on parle, mettre de l’ordre dans toutes les notions évoquées
la plupart du temps sans grand sérieux ; comprendre la vie complexe du vin
et les dangers que peuvent rencontrer des vins « naturellement » plus
délicats ; faire l’état des lieux d’une mouvance qui s’est constituée dans
une pluralité de choix, mais toujours dans un esprit commun de prise en
compte du caractère vivant du vin. Une mise au point nécessaire qui concerne aussi bien le vigneron que
l’amateur.
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