Résumé de l'éditeur
Le souvenir d’une amitié absolue et pourtant étiolée de l’enfance, le
retour pour arpenter et confronter le territoire familial, l’apprentissage
et l’éveil d’un corps ralenti, au dos longtemps objet médical. Trois temps
racontent les recoins du placard, celui dans lequel on enferme les trans,
les queers, les anormales. Ils sont écrits par la haine, la violence, la
pauvreté, la prison, l’hégémonie, mais à cela y répondent l’impitoyable
poésie du corps, le lien organique et sensible au sol, la mémoire locale et
rurale, la tendresse et la force du devenir, le rire et la rage de se tenir
debout. Car Luz Volckmann le rappelle : « le placard nous réduit. Or, j’ai
l’orgueil du peuple des géants ».
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