Résumé de l'éditeur
Christophe Manon, insolemment comme il se doit et savamment tout autant,
titube dans les enjambées de François Villon dont il traduit et récrit le
Testament, tout en même temps. (…)De Villon, Manon réanime pas loin
d’exactement et la lettre et tout l’esprit, tout en demeurant Manon
jusqu’au fond des strophes et bout des ongles. Du premier lèvent ici
toujours la pâte et la vigueur, la rythmique étrange, quelques secrets, une
féerie d’insultes, un coeur battant. Du second nous retrouvons nombre
d’obsessions, à savoir le politique et l’intime, la satire, le goût des
sarabandes et des confessions carnavalesques. Pour les confondre, on les
confond, en langue d’aujourd’hui, d’usine, de livre ou de bistrot, le frère
Villon, le frère Manon, cancres géniaux, en un seul legs pour deux vauriens. Florian Caschera
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